

#slaveryisnotok, #humanrights, #droitsdelhomme#makeachange. #wearethechangeifwewantto.
#parisđ«đ· . En tant que citoyenne, mais avant tout ĂȘtre humain, il Ă©tait important d’aller marcher, protester, manifester, alerter sur cette situation ignoble.
En colĂšre oui. DĂ©sabusĂ©e oui. Haineuse non. ĂtonnĂ©e non plus. Car mĂȘme si nous sommes au 21eme siĂšcle, dans un monde dit civilisĂ© et cultivĂ©, tout ceci n’est que masques,đ, hypocrisie et dans le fond, stupiditĂ© et manque d’ouverture d’esprit autant que de cĆur.
Certains sont incapables de voir au-delĂ des apparences, plus loin que le bout de leur nez , parce qu’ils ne regardent pas avec l’esprit et la force d’un amour qui ne meure jamais..
Alors on se focalise sur une couleur de peau, une silhouette, du paraĂźtre et certains cĂšdent Ă la haine, au mĂ©pris et Ă la dĂ©considĂ©ration du statut d’ĂȘtre humain. Et avec quel acharnement !!!
Une autre preuve en est la mort par noyade le 22 Janvier dernier de ce jeune Gambien dans le canal de Venise sous les insultes et lâinertie des touristes comme des badauds. Mais avons-nous perdu la tĂȘte ? Manquons nous dĂ©sormais tellement de compassion, nâobĂ©issant quâĂ la violence du sexe et de lâargent que lâon en sache plus faire a diffĂ©rence ni mĂȘme tendre la main Ă qui est dans le besoin ?
Mais pourquoi, hein, pourquoi personne ne s’attaque au vrai fond du problĂšme ? Les conglomĂ©rats, les politiques et autres structures peu scrupuleuses, sans foi ni mais tellement avides de pouvoir qui agissent au dĂ©triment du bien-ĂȘtre moral, physique, Ă©conomique de populations entiĂšres qu’elles sont supposĂ©es servir. En rĂ©sulte misĂšre et obligation de fuir pour tenter de survivre.
Mais honnĂȘtement, vous pensez que si chaque migrant ( ceux de l’Europe du Sud qui dans les annĂ©es 30 sont venus se rĂ©fugier en France đ«đ· pour Ă©chapper aux dictatures dans leurs pays :đȘđžđźđčđ”đč, autant que ceux qui se trouvent en #lybie ) avait le choix, il le ferait de venir dans des pays oĂč une partie de la population les traitera avec mĂ©pris et condescendance, pour gagner peu, subir les agressions d’un climat auquel il n’est pas habituĂ©, laisser sa famille.???? SĂ©rieusement ! Le feriez-vous ? Le voudriez-vous pour vous âmĂȘmes ? Ou pour vos proches ?
Qui a envie de fuir pour se retrouver dans un centre de dĂ©tention, parquĂ©s comme des animaux oĂč tortures , viols et violations des droits humains les plus basiques sont monnaie courante ?
Nous savons cela, tous, et pourtant, nous prĂ©fĂ©rons nous voiler la face et critiquer la surface plutĂŽt que de sâattaquer au problĂšme de fond. Le simple fait dâagir et de penser de la sorte montre Ă quel point lâĂȘtre humain nâa plus dâhumain que le nom et quâil prĂ©fĂšre Ă©couter son cĂŽtĂ© destructeur et ses bas instincts. La pyramide du mal, la racine est tellement ancrĂ©e que parfois je me demande si les choses changeront un jour.
Puis jâai rĂ©alisĂ©, quâil existe encore des belles Ăąmes, des gens qui aiment, des gens qui luttent au quotidien pour changer le monde mĂȘme Ă leurs petits niveaux. Que cela valait la peine et que si je cherchais, je trouverais des personnes aussi rĂ©voltĂ©es que moi par la situation, des gens qui ont la mĂȘme volontĂ© de faire bouger les choses.
Alors hier, j’ai marchĂ© contre l’#esclavagemoderne, contre les chroniques du #racismeordinaire, contre ces gouvernements corrompus et complices, contre la misĂšre, mais surtout pour l’espoir đ et la foi. Et jâai chantĂ© ces paroles de la chanteuse Jewel Kilcher « parce que car quelqu’un doit se tenir debout pour ce qui est juste, LĂ oĂč un homme n’a plus de voix, lĂ , la nĂŽtre doit sâĂ©lever. Mes mains sont petites je le sais, mais ceux pas les vĂŽtres, ceux sont les miennes, et je ne suis jamais brisĂ©e »
Copyright texte : © 2017 Angie Paris Rues MĂ©connues Officiel . Reproduction interdite sans autorisation express de lâauteur sous peine de poursuites. Tous droits rĂ©servĂ©s.
2 commentaires. En écrire un nouveau
je souffre et je pleure, mais je crie de ma petite voix, avec vous, contre ce crime indigne d’une humanitĂ© dĂ©cadente.
Il faut que nous apprenions Ă vivre ensemble , pas juste l’un prĂšs de l’autre et encore moins l’un contre l’autre đ