Elle était la préférée de son père parce qu’elle lui ressemblait sur le plan physique, de la forme, du caractère et de l’intellect.
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Mariages
Plusieurs projets infructueux sont d’abord envisagés par la couronne autrichienne pour unir Élisabeth à Frédéric II de Danemark ou à Sébastien de Portugal. L’offre d’alliance avec le roi de France n’est sérieusement envisagée qu’à partir de 1569. Dans le contexte des guerres de religion qui font rage, la couronne de France a besoin d’un mariage catholique qui renforce sa catholicité et qui cimente son alliance avec l’Empire contre l’Espagne et l’Angleterre.
À l’origine, Catherine de Médicis, mère de Charles IX, souhaite voir son fils épouser Anne, la sœur aînée d’Élisabeth, mais cette dernière est finalement attribuée à son oncle le roi Philippe II d’Espagne. Élisabeth épousera Charles, son aîné âgé de quatre ans. Elle a seize ans, il en a vingt. Le mariage est célébré à Mézières, une ville de Champagne située à la frontière.
Élisabeth se marie pour la première fois par procuration le 22 octobre 1570 à la cathédrale de Spire, en Allemagne ; son oncle l’archiduc Ferdinand sert fictivement d’époux lors de la cérémonie. Le 4 novembre, Élisabeth quitte les terres de l’Empire accompagnée d’une importante escorte conduite par l’archevêque-électeur de Trèves. Sur le territoire français, son voyage est retardé par la pluie qui a rendu les routes impraticables. Le 24 novembre, elle est reçue à Sedan par les deux frères du roi à la tête d’une importante délégation de la haute noblesse. Mézières, où se trouve la cour, est à une vingtaine de kilomètres de la forteresse de Sedan ; curieux de voir sa future épouse, le roi s’y rend habillé en soldat, incognito, pour observer sa fiancée alors qu’elle se promène avec son frère Henri : il revient à Mézières très satisfait de son apparence.
Charles IX et Élisabeth se marient officiellement le 26 novembre 1570 ; la cérémonie est célébrée à l’église de Mézières par le cardinal de Bourbon. La mariée est vêtue d’une robe de drap d’argent, constellée de perles, et d’un grand manteau pourpre orné de fleurs de lys d’or. Elle porte une couronne impériale, ornée de gros diamants, de rubis et d’émeraudes. Les festivités durent plusieurs jours.
Le 25 mars 1571, elle est sacrée à Saint-Denis dans la tradition du sacre des reines de France. Son heureuse entrée à Paris, le 29 mars, est grandiose Anne, la sœur aînée d’Élisabeth, mais cette dernière est finalement attribuée à son oncle le roi Philippe II d’Espagne. Élisabeth épousera Charles, son aîné âgé de quatre ans. Elle a seize ans, il en a vingt. Le mariage est célébré à Mézières, une ville de Champagne située à la frontière.
Élisabeth se marie pour la première fois par procuration le 22 octobre 1570 à la cathédrale de Spire, en Allemagne ; son oncle l’archiduc Ferdinand sert fictivement d’époux lors de la cérémonie. Le 4 novembre, Élisabeth quitte les terres de l’Empire accompagnée d’une importante escorte conduite par l’archevêque-électeur de Trèves. Sur le territoire français, son voyage est retardé par la pluie qui a rendu les routes impraticables. Le 24 novembre, elle est reçue à Sedan par les deux frères du roi à la tête d’une importante délégation de la haute noblesse. Mézières, où se trouve la cour, est à une vingtaine de kilomètres de la forteresse de Sedan ; curieux de voir sa future épouse, le roi s’y rend habillé en soldat, incognito, pour observer sa fiancée alors qu’elle se promène avec son frère Henri : il revient à Mézières très satisfait de son apparence.
Charles IX et Élisabeth se marient officiellement le 26 novembre 1570 ; la cérémonie est célébrée à l’église de Mézières par le cardinal de Bourbon. La mariée est vêtue d’une robe de drap d’argent, constellée de perles, et d’un grand manteau pourpre orné de fleurs de lys d’or. Elle porte une couronne impériale, ornée de gros diamants, de rubis et d’émeraudes. Les festivités durent plusieurs jours.
Le 25 mars 1571, elle est sacrée à Saint-Denis dans la tradition du sacre des reines de France. Son heureuse entrée à Paris, le 29 mars, est grandiose.
Reine de France:
Au début de sa vie de couple, son mari lui donne de l’affection. Lorsqu’elle attrape une bronchite en janvier 1571, il reste près d’elle et lui amène des jongleurs pour la distraire. Il l’emmène à la foire de Saint-Germain lorsqu’elle se sent mieux. Elle n’est pas très enjouée, alors que son mari adore jouer. Elle a du mal à parler français et doit s’adresser à l’une des dames de sa suite, la comtesse d’Arenberg.
Elle donne à son mari une fille, Marie-Elisabeth (1572-1578), mais pas de fils. Cette fille mourra et Élisabeth écrit cette complainte. Elle aimait jouer son rôle de mère.
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La vie à la Cour.
Elizabeth ne reste que trois ans à la Cour, mais elle laisse une bonne impression et de bons souvenirs, en raison de sa douceur, de sa beauté et de sa bonté. Très réservée, elle parle comme la plupart des membres de la Maison de Habsbourg l’allemand, l’espagnol, le latin et l’italien, mais pas le français. Elle ne peut donc communiquer que grâce à l’une de ses dames qui lui sert de traductrice, la comtesse d’Arenberg. Elle écrit des poèmes religieux et des mémoires sur l’histoire de son temps. Ses vertus sont édifiantes : le célèbre Brantôme en fait l’éloge. Il appelle Elisabeth une des meilleures, des plus douces, des plus sages, et de la plus vertueuse reine qui ait régné depuis le règne de tous les rois. Charles IX lui-même fera les compliments en déclarant qu’elle est la femme la plus sage et la plus vertueuse, non pas de France et d’Europe mais du monde entier.
Elle reste néanmoins l’une des reines les moins connues de la Renaissance. Se liant d’amitié avec sa belle-sœur, la reine de Navarre Marguerite de France, elle trouve en elle une confidente. Elles correspondront même après le retour d’Élisabeth dans son pays natal (1576). Lorsque cette dernière apprend que Marguerite est sans revenus, elle lui cède généreusement la moitié de son douaire.
Profondément marqué par la tragédie de la Saint-Barthélemy, Charles IX voit sa santé se dégrader rapidement avant de mourir prématurément en 1574.
Après la mort de son mari en 1574, elle est déterminée à retourner à Vienne (la reine n’a pas de fils pour la couronne). Elle fait ses adieux à sa fille Marie-Elisabeth de France qu’elle ne reverra jamais.
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Elle quitte ensuite Paris au début du mois de décembre 1575. Elle s’installe à nouveau à Vienne, où elle correspondra avec sa belle-sœur, Marguerite de Navarre. Mais l’ancienne reine de France est encore jeune, elle n’a que vingt et un ans. Elle fonde un monastère de Clarisses près de Vienne et l’église de Tous les Saints à Prague. Tout en continuant à doter des églises et des pauvres. Nourrissant aussi de sa bienfaisance. Elle obtient des propositions de remariage à plusieurs reprises, par exemple avec Henri III ou Philippe II d’Espagne mais elle n’acceptera pas de se remarier. Elle ne quittera pas le deuil de son mari Charles IX.
Elisabeth fonde un couvent de Clarisses, près duquel elle s’installera à Vienne. Elle y meurt en 1592, à l’âge de 37 ans, dans la plus grande dévotion.
Sources
Sources historiques :
1. « Elisabeth d’Autriche, Reine de France » par Hélène Hausner – Ce livre biographique offre un aperçu approfondi de la vie et du règne d’Élisabeth d’Autriche en tant que reine de France.
2. « La vie quotidienne de la noblesse francaise sous le regne de Charles IX » par Jean Hulot – Cet ouvrage fournit des informations sur la vie de la cour et le contexte historique pendant le règne d’Élisabeth d’Autriche.
Sources littéraires :
1. « Élisabeth d’Autriche – Une Reine entre Ombre et Lumière » par Françoise Jean – Un roman historique qui retrace les hauts et les bas de la vie d’Élisabeth d’Autriche.
Sources cinématographiques :
1. « La Reine Margot » (1994) – Bien que centré sur la vie de Marguerite de Valois, ce film présente également la cour de Charles IX et Élisabeth d’Autriche pourrait être mentionnée dans ce contexte.
Sources picturales :
1. Portrait d’Élisabeth d’Autriche par François Clouet – Un portrait peint en 1571, conservé au musée du Louvre à Paris, représentant la reine Élisabeth d’Autriche en costume de deuil.
2. « Le mariage de Charles IX et d’Élisabeth d’Autriche à Mézières » par François Dubois – Cette peinture du XVIe siècle montre la cérémonie de mariage de Charles IX et Élisabeth d’Autriche, illustrant ainsi un moment clé de sa vie en tant que reine de France.
Ces sources peuvent nécessiter une interprétation ou une contextualisation approfondie pour mieux comprendre leur rapport spécifique avec Élisabeth d’Autriche et son rôle en tant que reine de France.
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