Folie (Maison de Villégiature)

Une folie est une maison de plaisir construite par l’aristocratie ou la bourgeoisie fortunée à la périphérie des villes, servant de résidence de vacances ou de réception depuis le XVIIe siècle et principalement au XIXe siècle. 

Une folie est une maison de vacances ou de réception construite depuis le XVIIe siècle et principalement au XIXe siècle par l’aristocratie ou la bourgeoisie fortunée à la périphérie des villes. Initialement isolées dans la campagne, les folies ont été par la suite intégrées à l’urbanisation étendue. Elles ont précédé les résidences bourgeoises de weekend et les villas de vacances, qui sont devenues encore plus répandues avec l’attrait romantique de la mer et de la montagne combiné aux nouvelles possibilités de transport du XIXe siècle.

 Les folies étaient initialement des constructions inspirées par les palais d’été de l’aristocratie de la Renaissance italienne. Le modèle palladien a été adapté aux terrains et aux fortunes bourgeoises, donnant lieu à des édifices périurbains situés dans des sites naturels.

Et dans le 20ème

Le Pavillon du Carré de Baudouin, situé dans le 20ème arrondissement de Paris, est un joyau architectural du XVIIIe siècle. Initialement construit comme un lieu de plaisir et de villégiature, il a été transformé en un espace culturel dynamique géré par la mairie du 20ème arrondissement. Avec une façade inspirée des villas vénitiennes de Palladio, ce pavillon historique a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques dès 1928. Aujourd’hui, il accueille des expositions d’art contemporain et des événements culturels, reflétant l’engagement de la municipalité à promouvoir l’accès gratuit à la culture pour tous.

Le Pavillon du Carré de Baudoin, une folie architecturale dans le 20ème arrondissement de Paris

Au cœur du 20ème arrondissement de Paris, le Pavillon du Carré de Baudoin est un édifice singulier qui attire les regards. Ce pavillon, dont l’histoire est remplie de surprises, est un témoignage de la créativité et de l’originalité de son architecte. Construit au début du XXe siècle, le Pavillon du Carré de Baudoin est un joyau architectural qui mérite d’être découvert.

Origine et construction
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Le Pavillon du Carré de Baudoin a été construit en 1906 pour Jacques-Arsène Baudoin, un industriel et mécène parisien. L’architecte qui a conçu cet édifice est le célèbre Hector Guimard, connu pour ses travaux sur la ligne des métros parisiens et ses villas art nouveau. Le pavillon a été érigé dans un parc privé, le Carré de Baudoin, créé par Jacques-Arsène Baudoin pour abriter ses collections d’art et ses jardins.

Style architectural
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Le style architectural du Pavillon du Carré de Baudoin est caractérisé par une forme arrondie et des lignes courbes qui rappellent les arts décoratifs. Le pavillon est construit en pierre blanche et ses murs sont ornés de motifs floraux et géométriques. Les fenêtres étroites et hautes, ainsi que la toiture plate, créent un contraste intéressant avec les lignes courbes du reste de l’édifice. Les détails sont également très originaux, tels que les clés à serrure sculptées sur les portes et les rampes en bois sculptées.

Importance
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Le Pavillon du Carré de Baudoin est considéré comme un monument historique depuis 1964. Il est également considéré comme un travail important dans l’œuvre d’Hector Guimard, qui a exercé une grande influence sur l’architecture parisienne. En tant que propriété privée, le pavillon n’est pas ouvert au public, mais il est possible de l’admirer depuis la rue ou de le visiter pendant les journées portes ouvertes organisées par les propriétaires.

Impact sur le quartier
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Le Pavillon du Carré de Baudoin s’intègre parfaitement dans son environnement urbain. Il se trouve au cœur d’un quartier résidentiel paisible, entouré de jardins et de bâtiments historiques. Les habitants du quartier ont une grande affection pour ce pavillon singulier et il joue un rôle important dans la vie culturelle du quartier.

le Pavillon du Carré de Baudoin est un joyau architectural unique qui mérite d’être découvert. Sa histoire riche, son style original et son importance architecturale en font un incontournable pour les amateurs d’art et d’architecture. Si vous êtes à Paris, prenez le temps de vous promener dans le 20ème arrondissement et découvrez ce pavillon singulier qui a réussi à émerger dans l’urbanisation parisienne.

Voici quelques sources historiques, littéraires, archéologiques, architecturales et cinématographiques qui traitent du style des folies :

1. Historiques :
– « Les Folies du XVIIIe siècle », par Michel Gallet, éditions Arthaud, 1964 : un ouvrage de référence sur l’architecture et l’histoire des folies en France au XVIIIe siècle.

2. Littéraires :
– « Les Rêveries du promeneur solitaire » de Jean-Jacques Rousseau, où l’auteur philosophe et écrivain décrit son attachement à certains domaines et parcs ornés de folies.

3. Archéologiques :
– « Les folies du XVIIIe siècle en Île-de-France », par Elisabeth Sully, Bulletin de l’Association des amis du musée des Monuments français, 1997 : une étude archéologique des folies conservées en Île-de-France, faisant état des découvertes et recherches sur ce sujet.

4. Architecturaux :
– « Histoire de l’architecture en France : de la Renaissance à la Révolution », par Claude Mignot, éditions Mengès, 1995 : un ouvrage décrivant l’évolution de l’architecture française, incluant les divers styles et modes, dont celui des folies.

5. Cinématographiques :
– « Le Notti di Cabiria » (Les Nuits de Cabiria), un film de Federico Fellini (1957) : une scène du film se déroule dans une villa romaine de style néoclassique, ornée de folies à l’image de l’architecture italienne des XVIIIe et XIXe siècles.

6. Télévisuels :
– « Les folies architecturales », un documentaire réalisé par Alain Lévèque et diffusé sur la chaîne Arte en 1996, qui explore l’histoire et la symbolique des folies en France et en Europe.